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2003 |
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Ambiance |
| Pour sa cinquième édition,
la coupe du monde retourne sur les terres qui l'ont vue naître...
enfin presque puisque suite à des questions de droits et
de gros sous la Nouvelle-Zélande a dû se résigner
à laisser son voisin australien organiser seul la compétition.
La coupe du monde de rugby, qui est devenue l'événement
sportif le plus important de l'année, semble atteindre une
saine maturité. Jamais les écarts entre les grandes
nations du rugby ont été aussi faibles et fort est
celui capable de donner un pronostic fiable.
Pourtant, durant le premier tour de la compétition apparait
un gouffre séparant les pays de tradition ovalienne aux autres.
Malgré quelques magnifiques rencontres, ce premier tour est
un véritable massacre largement amplifié par la couverture
médiatique qui se plait à retransmettre prioritairement
les matchs a priori les plus déséquilibrés
et les handicaps supplémentaires auquels doivent faire face
les "petits pays" : joueurs bloqués par leurs clubs
professionnels, calendrier scandaleux qui ne tient compte que des
doits TV etc...
Finalement, à quelques matchs près, dont les magnifiques
Angleterre/ Samoa et Nlle Zélande / Pays de Galles, les rencontres
de haut niveau commencent au 1/4 de finale avec un Nlle Zélande
/ Afrique du Sud. Les Blacks, très joueurs jusque-là,
se montrent impressionnants de puissance et dévoilent à
leurs adversaires l'étendue de leurs capacités.
Ils atteignent les demi-finales avec un statut de favoris que seule
l'Angleterre, malgré un jeu parfois brouillon, semble pouvoir
contester. Pourtant, au terme du match le plus intense de la compétition,
les Wallabies mettent une nouvelle fois un terme aux espoirs néo-zélandais
en s'imposant logiquement par 22 à 10. Pour sa part, la France
retrouve l'Angleterre au même stade de la compétition.
Après un parcours sans encombre ponctué par une victoire
éclatante sur l'Irlande, les Bleus semblent inébranlables.
La rencontre face au terrible XV de la Rose se déroule malheureusement
sous un véritable déluge qui vient, comme en 1995,
gâcher la fête. Après une bonne entame de match,
les Français multiplient les fautes de main et doivent subir
la pression, symbolisée en seconde période par la
puissance de feu du jeu au pied anglais. Cette parodie de rugby
sourit sans contestation possible à des Anglais au jeu nettement
plus complet.
Ils concrétisent quelques jours plus tard leur domination
sur le rugby mondial par une victoire à l'arrachée
mais méritée face à l'Australie et ramènent
pour la première fois de l'histoire dans leurs bagages le
trophée Webb Ellis dans l'Hémisphère Nord.
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| 20 participants répartis
en 4 poules
Poule 1 : Australie, Argentine,
Irlande, Namibie, Roumanie
Poule 2 : France, Ecosse, Fidji,
Japon, Etats-Unis
Poule 3 : Afrique du Sud, Angleterre,
Samoa, Géorgie, Uruguay
Poule 4 : Nlle-Zélande,
Pays de Galles, Italie, Canada, Tonga
Phases finales
Classement de la compétition
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