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1995 |
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Ambiance |
| La ferveur de la coupe du monde
retrouve un second souffle en Afrique du Sud qui organise la compétition
pour sa première participation. Les Springboks sont des guerriers,
au jeu très physique, mais ce retour sur la scène
internationale après une quinzaine d'années de frustration
leur donne en plus des ailes. C'est tout un peuple réconcilié,
à l'image de Nelson Mandela portant le légendaire
maillot vert et toute la symbolique qu'il représente, qui
célèbre ainsi le 24 juin 1995 leur victoire en finale
sur les redoutables Néo-zélandais.
Ces derniers, emmenés par un fulgurant Jonah Lomu, font figure
d'épouvantail après leur démonstration face
à des Anglais pourtant très valeureux. Malgré
leur moyenne de 63 points marqués par match avant la finale
(et un cinglant 145-17 contre le Japon), les All-blacks ne trouveront
jamais la faille et s'en retourneront sans avoir pu officialiser
leur suprématie.
1995 marque également les prémices du professionnalisme.
Les carrures s'épaississent, l'engagement s'accroît
et la vitesse du jeu augmente, laissant présager des tendances
toujours d'actualité aujourd'hui.
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| 16 participants répartis
en 4 poules
Poule 1 : Afrique du Sud, Australie,
Canada, Roumanie
Poule 2 : Angleterre, Samoa
occ, Italie, Argentine
Poule 3 : Nlle-Zélande,
Irlande, Pays de Galles, Japon
Poule 4 : France, Ecosse, Tonga,
Côte d'Ivoire
Phases finales
Classement de la compétition
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