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Par l’intermédiaire de son président Syd Millar,
l’International Rugby Board a reconnu ses erreurs concernant
la répartition des matchs de poules de la Coupe du monde
2003. Face à la nécessité de rentabiliser l’événement,
et donc de céder aux exigences des télévisions
concernant les jours et les plages horaires de certains matchs,
l’IRB a sacrifié les petites nations en leur offrant
notamment moins de récupération.
L’Italie avait depuis le début été la
première à se plaindre. Devant effectuer tous leurs
matchs en quatorze jours, les Transalpins avaient ainsi un match
de plus dans les jambes et deux jours de moins de récupération
depuis leur dernier match avant de jouer le Pays de Galles en vue
de la qualification.
L’Argentine s’est retrouvée plus ou moins dans
le même cas de figure avant de jouer l’Irlande…
rencontre qu’elle n’a perdu que d’un petit point
et qui lui coûte la qualification. De nombreuses autres nations
ont eu un calendrier très difficiles et ont lancé
l’hypothèse d’un boycott de la prochaine Coupe
du monde si l’égalité entre les participants
n’était pas mieux respectée.
Face à ces menaces, l’IRB a reconnu sa responsabilité
et s’est engagée à ne pas répéter
les mêmes erreurs : "Nous ne disons pas que le tournoi
est parfait. Nous disons qu'il s’est beaucoup amélioré
depuis 1999 et que nous sommes satisfaits de son déroulement.
Mais nous ne devrons pas répéter en 2007 les erreurs
que nous avons commises cette année et nous apprenons évidemment
lors de chaque tournoi".
Espérons que ces mots, prononcés alors que ces "petites
équipes" sont désormais rentrées chez
elles, déboucheront sur des actes, sans quoi la Coupe du
monde 2007 en France risquerait de ne pas être la fête
annoncée.
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